1964

 
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Fiche technique | Gallerie photo
 
SYNOPSIS
 
Convaincu de l'existence d'un complot communiste , le général Ripper décide d'ordonner l'application du plan d'attaque nucléaire sur l'URSS à l'aide de bombardiers B-52, avec lesquels il coupe toutes communications. Le Président des Etats-Unis Muffley donne l'ordre d'investir la base du général. Tandis que ce dernier se suicide, Mandrake, un officier de la Royal Air Force britannique présent dans la base, récupère le code permettant de rappeler les B-52. Cependant, l'un d'entre eux, piloté par le major King-Kong, ne reçoit pas l'ordre, à cause d'une avarie. L'ambassadeur d'URSS appelé par le Président pour tenter de résoudre la crise, annonce à l'assemblée réunie dans la salle de guerre du Pentagone l'existence d'une Doom's Day Machine, une arme qui ferait disparaître toutes traces de vie sur Terre. Le président consulte alors un ancien nazi pour savoir quelles seraient les possibilités de survie : le Doctor Strangelove. Il pense que si quelques peronnes (selectionnées parmis l'élite...) s'abritaient dans des mines désaffectées pendant cent ans, l'humanité pourraient être préservée...
 
Dans un contexte d'affrontement idéologique entre l'ouest et l'est, le Général Ripper, commandant de la base de Burpelson prétend que les radars américains ont détecté une attaque russe. Après avoir pris des mesures adéquates telles que la réquisition de tous les postes de radio de la base, il donne l'ordre à tous ces B-52 alors en exercice de vol de se mettre en configuration "Plan R". L'incrédulité de l'équipage du B-52 piloté par le major Kong est bien légitime : Le plan R est ce qu'on pourrait appeler "l'engagement total". Mais après vérification, son appareil ainsi que les autres se dirigent vers les cibles russes.
Pendant ce temps, le Général "Buck" Turgidson est mis au courant de la paranoïa manifeste de son confrère Ripper. Il se rend à une cellule de crise au pentagone avec le président et divers hauts-gradés. Toute communication étant impossible avec la base de Burpelson, le groupe décide de donner l'assaut. Le plan "R" contient un système de sécurité, appelé CRM 114, qui prévoit que l'ordre d'attaque ne pourra être annulé que si l'on fait précéder le contre-ordre d'un indicatif de trois lettres détenu par...le général Ripper.
Mandrake, un officier britannique présent au côté de Ripper et conscient de la folie de ce dernier, pendant que l'offensive sur Burpelson fait rage, tente tant bien que mal de lui arracher le code. Le commandant de la base ne cesse de parler de fluides vitaux, de fluorisation de l'eau et semble être complètement obsédé par une idée fixe de pureté. Puis, Ripper se suicide alors que les assaillants sont parvenus à pénétrer dans la base. Mandrake, trouve alors sur le bureau du défunt Ripper une feuille de papier sur laquelle est écrit dans tous les sens "OPE", "Purety Or Essence", "Peace On Earth".
Mandrake pense là posséder le code du CRM114 mais doit faire face à un nouvel obstacle, un officier zélé qui refuse de lui donner l'argent nécéssaire pour téléphoner au président. Après y être parvenu, le groupe de décisionnaires décident de rappeler tous les bombardiers. Le code OPE s'avère en effet être le bon mais l'un des bombardiers, commandé par le major Kong, et dont le système CRM114 a été endommagé par un missile n'est pas en mesure d'obtempérer à cet ordre. Une perte de carburant l'oblige en plus à voler près du sol, ce qui le rend invisible aux yeux des radars russes.
Les russes, par l'intermédiaire de leur ambassadeur, révèlent à l'état-major américain l'existence d'une «machine infernale», arme nucléaire qui se déclencherait à toute violation de leur territoire aérien et dont la mise en route serait absolument irrémédiable. Cette explosion recouvrirait la terre d'un linceul radioactif pendant une centaine d'années. Interrogé à propos des possibilités techniques d'une telle machine, le Docteur Folamour, ancien nazi passé à l'ouest, confirme que ce genre d'armes est totalement réalisable. Le B-52 arrivant près de la cible, et le système d'ouverture des trappes étant défaillant, le major Kong descend lui-même libérer les bombes et tombe à cheval sur l'une d'elle en poussant un cri d'extase.
Ressurgit alors toute l'idéologie enfouie de Folamour, qui sent son heure de gloire venir, et dont le bras gauche, traversé de spasmes, ne semble pas avoir oublié les automatismes, comme le prouve un salut nazi qu'il ne peut empêcher. Le masque tombe alors: le docteur Folamour suggère de préserver un noyau de spécimens humains qui serait protégé des radiations dans les profondeurs de la terre, une société polygamique d'individu «parfaits».
 
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Avec Dr Strangelove Kubrick dresse un tableau faussement burlesque de la situation de guerre froide et ses menaces atomiques. Tout est traité par l'absurde, de l'interprétation magistrale de peter Sellers (qui interprète trois roles), aux scènes désopilantes du pentagone où les généraux Américains font preuve d'une rare complaisance au comique de situation. SK s'attache - de manière plus caricaturale que dans "les sentiers de la gloire" ou "full metal jacket" - à démontrer le comportement irresponsable et absurde de reponsables militaires. Dans Folamour il le fera sous un trait plus fantaisiste mais tout aussi sombre que dans les sentiers de la gloire. Un film à part dans l'oeuvre de Kubrick.

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De ma propre initiative j'invite les visiteurs de ce site a ne pas télécharger illégalement les films de stanley Kubrick. On trouve les douzes films "assumés" du réalisateur en vente sur le net dans une fourchette allant de 8 à 15 euros en moyenne, sur le site de la fnac par exemple. Un prix raisonnable que méritent encore Stanley Kubrick, ses héritiers, les producteurs qui ont permis que les films se fassent et les distributeurs qui les rendent disponibles à la vente. Télécharger illégalement des navets c'est absurde, des bons films c'est injuste, des chefs-d'oeuvres c'est ingrat.
 
 
 
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Sur le tournage les pauses entre les prises seront l'occasion pour Kubrick et G.C.Scott de se mesurer dans de très nombreuses parties d'échec.
Le tournage de Dr. Folamour a eu lieu en Angleterre aux studios Shepperton, à l'ouest de Londres, en 1963.
 
1964
 
Réalisation : Stanley Kubrick  
Production : Stanley Kubrick
Scénario : Stanley Kubrick, Terry Southern et Peter George, d'après le livre de Peter George "red alert".
Interprétation : Peter Sellers (Colonel Lionel Mandrake, président Muffley et dr Folamour), George C.Scott (général Buck Turgidson), Sterling Hayden (général Jack D. Ripper), Kennan Wynn (Colonel Bat Guano), Peter Bull (Ambassadeur de Sadesky), James Earl Jones (Lieutenant Lothar Zogg, bombardier).
Musique : Laurie Johnson. Chansons: "We' ll meet again" : Ross Parker. Musique : Hughie Charles, chantée par Vera Lynn : "Try a little Tenderness, When Johnny Comes Marching Home".
Durée : 94 minutes (séquences supprimées, durée originelle 102 minutes). Sortie le 30 janvier 1964.
 
Distributeur : Columbia Pictures ©
 
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