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Fiche technique
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SYNOPSIS |
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Convaincu
de l'existence d'un complot communiste ,
le général Ripper décide d'ordonner l'application
du plan d'attaque nucléaire sur l'URSS à
l'aide de bombardiers B-52, avec lesquels
il coupe toutes communications. Le Président
des Etats-Unis Muffley donne l'ordre d'investir
la base du général. Tandis que ce dernier
se suicide, Mandrake, un officier de la
Royal Air Force britannique présent dans
la base, récupère le code permettant de
rappeler les B-52. Cependant, l'un d'entre
eux, piloté par le major King-Kong, ne reçoit
pas l'ordre, à cause d'une avarie. L'ambassadeur
d'URSS appelé par le Président pour tenter
de résoudre la crise, annonce à l'assemblée
réunie dans la salle de guerre du Pentagone
l'existence d'une Doom's Day Machine, une
arme qui ferait disparaître toutes traces
de vie sur Terre. Le président consulte
alors un ancien nazi pour savoir quelles
seraient les possibilités de survie : le
Doctor Strangelove. Il pense que si quelques
peronnes (selectionnées parmis l'élite...)
s'abritaient dans des mines désaffectées
pendant cent ans, l'humanité pourraient
être préservée... |
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Dans
un contexte d'affrontement idéologique entre
l'ouest et l'est, le Général Ripper, commandant
de la base de Burpelson prétend que les
radars américains ont détecté une attaque
russe. Après avoir pris des mesures adéquates
telles que la réquisition de tous les postes
de radio de la base, il donne l'ordre à
tous ces B-52 alors en exercice de vol de
se mettre en configuration "Plan R". L'incrédulité
de l'équipage du B-52 piloté par le major
Kong est bien légitime : Le plan R est ce
qu'on pourrait appeler "l'engagement total".
Mais après vérification, son appareil ainsi
que les autres se dirigent vers les cibles
russes. |
Pendant ce temps, le
Général "Buck" Turgidson est mis au courant
de la paranoïa manifeste de son confrère
Ripper. Il se rend à une cellule de crise
au pentagone avec le président et divers
hauts-gradés. Toute communication étant
impossible avec la base de Burpelson, le
groupe décide de donner l'assaut. Le plan
"R" contient un système de sécurité, appelé
CRM 114, qui prévoit que l'ordre d'attaque
ne pourra être annulé que si l'on fait précéder
le contre-ordre d'un indicatif de trois
lettres détenu par...le général Ripper.
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Mandrake, un officier
britannique présent au côté de Ripper et
conscient de la folie de ce dernier, pendant
que l'offensive sur Burpelson fait rage,
tente tant bien que mal de lui arracher
le code. Le commandant de la base ne cesse
de parler de fluides vitaux, de fluorisation
de l'eau et semble être complètement obsédé
par une idée fixe de pureté. Puis, Ripper
se suicide alors que les assaillants sont
parvenus à pénétrer dans la base. Mandrake,
trouve alors sur le bureau du défunt Ripper
une feuille de papier sur laquelle est écrit
dans tous les sens "OPE", "Purety Or Essence",
"Peace On Earth". |
Mandrake pense là posséder
le code du CRM114 mais doit faire face à
un nouvel obstacle, un officier zélé qui
refuse de lui donner l'argent nécéssaire
pour téléphoner au président. Après y être
parvenu, le groupe de décisionnaires décident
de rappeler tous les bombardiers. Le code
OPE s'avère en effet être le bon mais l'un
des bombardiers, commandé par le major Kong,
et dont le système CRM114 a été endommagé
par un missile n'est pas en mesure d'obtempérer
à cet ordre. Une perte de carburant l'oblige
en plus à voler près du sol, ce qui le rend
invisible aux yeux des radars russes. |
Les russes, par l'intermédiaire
de leur ambassadeur, révèlent à l'état-major
américain l'existence d'une «machine infernale»,
arme nucléaire qui se déclencherait à toute
violation de leur territoire aérien et dont
la mise en route serait absolument irrémédiable.
Cette explosion recouvrirait la terre d'un
linceul radioactif pendant une centaine
d'années. Interrogé à propos des possibilités
techniques d'une telle machine, le Docteur
Folamour, ancien nazi passé à l'ouest, confirme
que ce genre d'armes est totalement réalisable.
Le B-52 arrivant près de la cible, et le
système d'ouverture des trappes étant défaillant,
le major Kong descend lui-même libérer les
bombes et tombe à cheval sur l'une d'elle
en poussant un cri d'extase. |
Ressurgit
alors toute l'idéologie enfouie de Folamour,
qui sent son heure de gloire venir, et dont
le bras gauche, traversé de spasmes, ne
semble pas avoir oublié les automatismes,
comme le prouve un salut nazi qu'il ne peut
empêcher. Le masque tombe alors: le docteur
Folamour suggère de préserver un noyau de
spécimens humains qui serait protégé des
radiations dans les profondeurs de la terre,
une société polygamique d'individu «parfaits».
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Avec
Dr Strangelove Kubrick dresse un tableau
faussement burlesque de la situation de
guerre froide et ses menaces atomiques.
Tout est traité par l'absurde,
de l'interprétation magistrale
de peter Sellers (qui interprète
trois roles), aux scènes désopilantes
du pentagone où les généraux
Américains font preuve d'une rare
complaisance au comique de situation.
SK s'attache - de manière plus
caricaturale que dans "les sentiers
de la gloire" ou "full
metal jacket" - à démontrer
le comportement irresponsable et absurde
de reponsables militaires. Dans
Folamour il le fera sous un trait plus
fantaisiste mais tout aussi sombre que
dans les sentiers de la gloire. Un film
à part dans l'oeuvre de Kubrick.
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stag |
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De ma propre initiative
j'invite les visiteurs de ce site a ne pas
télécharger illégalement
les films de stanley Kubrick. On trouve
les douzes films "assumés"
du réalisateur en vente sur le net
dans une fourchette allant de 8 à
15 euros en moyenne, sur le site de la fnac
par exemple. Un prix raisonnable que méritent
encore Stanley Kubrick, ses héritiers,
les producteurs qui ont permis que les films
se fassent et les distributeurs qui les
rendent disponibles à la vente. Télécharger
illégalement des navets c'est absurde,
des bons films c'est injuste, des chefs-d'oeuvres
c'est ingrat. |
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Sur
le tournage les pauses entre les prises
seront l'occasion pour Kubrick et G.C.Scott
de se mesurer dans de très nombreuses
parties d'échec. |
Le
tournage de Dr. Folamour a eu lieu en Angleterre
aux studios Shepperton, à l'ouest
de Londres, en 1963. |
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1964 |
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Réalisation
: Stanley Kubrick
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Production
: Stanley Kubrick |
Scénario
: Stanley Kubrick, Terry Southern
et Peter George, d'après le livre
de Peter George "red alert". |
Interprétation
: Peter Sellers (Colonel Lionel
Mandrake, président Muffley et dr
Folamour), George C.Scott (général
Buck Turgidson), Sterling Hayden (général
Jack D. Ripper), Kennan Wynn (Colonel Bat
Guano), Peter Bull (Ambassadeur de Sadesky),
James Earl Jones (Lieutenant Lothar Zogg,
bombardier). |
Musique
: Laurie Johnson. Chansons: "We'
ll meet again" : Ross Parker.
Musique : Hughie Charles, chantée
par Vera Lynn : "Try a little Tenderness,
When Johnny Comes Marching Home". |
Durée
: 94 minutes (séquences
supprimées, durée originelle
102 minutes). Sortie le 30 janvier 1964. |
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Distributeur
: Columbia Pictures ©
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